Qu’accueillons-nous ?

 

Q: Notre groupe de prière de centrage en Irlande utilise le Pratique de prière de bienvenue pendant plusieurs semaines après notre période de prière de centrage. Il semble y avoir une certaine confusion autour du deuxième mouvement : « Bienvenue ». Qu’accueillons-nous ? Je sais que nous accueillons la présence de Dieu, mais est-ce que nous accueillons également ce sentiment ? Peut-être que l'accueil est inhérent à la première étape, car je permets au sentiment d'être là et je ne le réprime pas ou n'y résiste pas. Dans le Programme de vie contemplative Livret de prière de bienvenue de 40 jours, il dit : « Accueillez » ce que vous vivez en ce moment dans votre corps comme une opportunité de consentir à la demeure divine. Ainsi, par exemple, si je ressens de l’anxiété dans mon corps, est-ce que je l’accueille ou est-ce que l’accent est mis uniquement sur le consentement à la demeure divine ? Le livret dit : « Ce que j'accueille dans la pratique d'accueil, ce n'est pas le sentiment, l'émotion, la pensée ou la sensation corporelle, mais l'activité de Dieu en eux. » Je suis un peu confus quant à la divergence apparente entre ces deux citations. En fin de compte, ma question est la suivante : « Le sentiment d’accueil est-il inclus dans la prière d’accueil ? »

A: Merci de nous avoir contactés et je suis ravi d'apprendre l'intérêt de votre groupe et la pratique de la prière de bienvenue. L'équipe d'accueil est actuellement en train d'examiner certaines des divergences que vous avez si astucieusement signalées dans votre courrier électronique.

Alors, qu’accueillons-nous ? À ma connaissance, nous accueillons ce qui est. Donc, si mon corps est tendu d’anxiété, c’est à cela que j’accepte, sur la base de la croyance fondamentale que je ne pourrai jamais vivre d’expérience en dehors de la demeure divine. C'est le P. La « théologie des points gras » de Thomas Keating. Si l'énergie divine ne nous animait pas au niveau cellulaire à chaque instant, nous serions une tache de graisse. Donc si je baisse les yeux et que mes pieds sont toujours là, Dieu aussi. Dans cette compréhension, il n’y a pas de dichotomie ou de dualisme entre la sensation et la croyance ou le contenu psychologique du moment. C’est tout simplement le cas et nous acceptons pleinement ce qui se passe en ce moment dans notre corps comme une autre opportunité de consentir à être aimé dans la vie à des niveaux toujours plus profonds. Cela nécessite évidemment confiance radicale et invincible en Dieu (quelle que soit notre conception du Divin).

J'espère que je n'ai pas été trop verbeux ou confus. N'hésitez pas à me faire savoir si d'autres questions se posent.

Bénédictions,

Marie Dwyer
Membre de l'équipe de prière d'accueil

 

| Thème : Thème de sensibilisation contemplative par understrap.com.(Version : 0.5.3)